•   Les tresses sont très généralement utilisées pour des personnages féminins. Cela donne un côté un peu champêtre, rustique, et selon la complexité de la coiffure, un peu celte. Vous pouvez cependant natter les cheveux de l'un de vos personnages masculins.

    Il faut noter que selon les cheveux du personnage, le rendu ne sera pas le même ! En effet, un personnage avec des cheveux plus fins et lisses aura des tresses plus fines. L'inverse se produisant également pour quelqu'un ayant les cheveux épais.

    Place au dessin!

     

    On commence donc par tracer une courbe assez fluide si possible : Il ne faut pas que la tresse soit « rigide » mais qu'elle représente bien un seul mouvement. En effet, les « nœuds » d'une tresse sont tous reliés entre eux, veillez donc a ne pas lui donner d'angle bizarre !

     

    On place ensuite les différents nœuds de la tresse. Le nombre et leur taille variera en fonction du type de cheveux ( Cheveux épais : grands nœuds très peu nombreux, dans la limite du vraisemblable quand même !)

    Ici, c'est le croquis. On schématisera donc les noeuds par des ronds.

     

    On détaille le tout. Il faut faire bien attention : Normalement, les cheveux sont noués entre eux. Il ne faut donc pas donner une forme de « boule » au nœud, mais une forme allongée, et « encastrer » les nœuds les uns dans les autres pour donner un effet plus réaliste. La meilleure façon de comprendre comment on peut dessiner les tresses est peut-être d'en faire soi-même sur ses propres cheveux, ou sur un cobaye volontaire !

     

    Il ne reste qu'à rendre ça un peu plus propre, et à rajouter des détails.

     

    Après, il ne vous reste qu'a en placer quand vous voulez, comme vous voulez dans les coiffures de vos personnages! Vous pouvez par exemple faire une petite tresse par dessus les cheveux, faire un chignon tressé, ou bien deux tresses sur les côtés maintenant le reste de la chevelure en arrière... Les utilisations sont vastes!

    A vous de jouer!

     

     

     

     


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  •  Premières étapes: les dialogues, le découpage et l'ébauche

     La répartition des dialogues case par case

     

    La répartition des dialogues planche par planche étant faite, il faut ensuite répartir les dialogues dans les différentes cases. En général, je table sur 4 à 6 cases par planche, ce qui me semble être une bonne moyenne. 4 étant vraiment un minimum. Comme je dessine sur un forma A3, cela fait déjà de très grandes cases.

    Je construis donc le tableau suivant :

     

    Case

    Description

    Dialogues

    1

    Plan rapproché sur G et S. G (¾ f) tend les mains vers S (¾ d)

    G: Oui j'ai vu ça./ Vous voulez que je prenne le sac ?

    S: Merci.

    2

    Plongée G (¾ d) et S (¾ f)

    G: Je vous ai reconnue depuis l'intérieur./ Il n'y a qu'une française pour être aussi mince !

    S: ...

    3

    Plan serré épaules, G (g) montre du pouce le bar derrière lui, S (d) remet son gant.

    G: Et si on rentrait se mettre à l'abri ? Ça pèle ici.

    S: Bonne idée.

    4

    Plan serré cuisses, G (2p) S (1p) marchent <= vers le bar, G sourit.

    G: Au fait vous permettez qu'on se tutoie ?/ Je trouve le vouvoiement trop formel.

    S: Oui bien sûr.

    5

    Plan rapproché depuis l'intérieur du bar sur la porte ouverte tenue par G (g). S tape des pieds sur le paillasson pour faire tomber la neige.

    G: On va attendre qu'il arrête de neiger pour rejoindre le labo./ Même en pick-up la route est risquée par ce temps.

    S: Très bien.

     

    En parallèle je griffonne sur une page blanche l'allure générale de la planche pour vérifier que tout tient bien (je m'arrête à des bonshommes bâtons pour les personnages). J'ai profité du découpage pour modifier un peu les dialogues, leur donner plus de naturel et introduire la notion du tutoiement que je ne savais pas où caser sinon ici (les modifications apportées ont été écrites en gras).

    J'utilise une méthode ordonnée pour décrire le contenu de la case. D'abord, j'annonce le plan de l'image (voir tuto correspondant) puis s'il y en a besoin, l'angle de vue (voir tuto correspondant). Puis je décrit sommairement la position des personnages dans la case (g : gauche, d : droite, ¾ d/f : trois quart dos et face, d, f, 1p : premier plan, 2p : deuxième plan, etc...), leurs gestes et actions (les flèches <= et => indiquent la direction du mouvement). Si un élément du décors me semble important, je le note également en dernier lieu. Les / séparent les différents bulles émanent d'un même personnage pour éviter que certains phylactères soient trop volumineux.

     

    La prochaine fois, nous verrons comment faire une première ébauche de notre planche. Pour accéder à la suite du pas à pas, c'est par ici!


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  • Une bonne fin

     

      Dans une histoire, il faut un bon début, un bon déroulement mais aussi une bonne fin -c'est très important!-. Pour cela, il faut que certaines choses soient présentes dans votre scénario.

     

    I. Les éléments indispensables

      Pour la bonne fin d'une histoire, il faut impérativement que les points suivants y apparaissent, sinon, votre récit ne peut pas être considéré comme terminé:

      • Le héros doit poursuivre les objectifs qu'il s'est fixé au début de l'histoire.

        Ex: Il s'est fixé comme buts de devenir un grand guerrier et de retrouver sa sœur. Le mieux est généralement que l'un des deux objectifs soit atteint, pour que le héros puisse s'accomplir, au moins en partie, durant l'histoire. Cela donne également une impression d'achevé au lecteur une fois sa lecture finie.

    Les objectifs peuvent cependant ne pas être atteints mais cela doit être définitif, c'est généralement le cas dans les histoires qui se finissent mal. Dans l'exemple ci-dessus, la sœur du héros pourrait par exemple mourir et ainsi il ne pourrait plus jamais la retrouver, de plus celui-ci pourrait se blesser et ainsi ne plus pouvoir devenir un grand guerrier. Le héros peut également mourir!

    Le héros doit aller au bout de ce qu'il souhaite au plus profond de son être, pour rester cohérent. Cela est exclu si, pour une bonne raison, il est détourné de certains de ses objectifs premiers. Disons qu'il ne faut pas clore son histoire en laissant l'un des objectifs du héros en suspend, comme si on l'avait négligemment oublié!

     

      • Il doit y avoir une évolution dans le caractère du héros. Il peut aussi y avoir une modification physique mais celle-ci n'est pas essentielle contrairement à la première.

        Ex: Le héros était imprudent et se jetait sans réfléchir dans la mêlée au commencement du récit. Au fil de l'histoire, il deviendra plus réfléchi, avisé et attentif, notamment après avoir perdu lors d'un combat singulier contre son pire ennemi et reçu une leçon de morale de son adversaire accompagné d'une belle balafre à la joue (<- modification physique -facultative-).

     

      • Vous devez aussi introduire une leçon où quelque chose dont votre héros se rendra compte -tout seul ou aidé-.

      /!\ Je ne parle pas d'une cyber-attaque de la mort qui tue ou autre chose dans le genre mais d'une leçon sur la vie, d'un aspect du monde, etc...

        Ex: Le héros se rendra compte de l'importance de la vie, de ce qu'est véritablement la mort et de ce qu'elle engendre, lui qui clamait ne pas avoir peur de mourir.

      Cette leçon, cette idée, est un message que vous faites passer au lecteur. Sans ce message, votre histoire n'a pas vraiment d'intérêt ni de sens. Un tutoriel  à propos cette notion de message devrait prochainement être posté.

     

     

    II. L'écriture de la fin

      Une fois que vous avez tous les éléments cités dans la première partie, vous pouvez écrire la fin de votre histoire.

      Pour faire ça tout bien tout propre, il faut conclure le récit en laissant une impression paisible* chez le lecteur. Il faut impérativement bien doser les choses. C'est à dire qu'il faut introduire cette notion de fin tout en laissant des perspectives d'avenir aux personnages.

     

      Trop donner de ces perspectives décevra le lecteur dans le sens où l'histoire se poursuivra sans lui -et croyez-moi, c'est extrêmement décevant-.

        Ex: En laissant entendre que l'aventure n'est pas terminé ou mettre un élément déclencheur juste à la fin.

     

      Au contraire, si vous n'en laissez aucune, c'est tout aussi dégradant pour votre récit.

        Ex: Finir sur un plan du héros, essouflé après avoir battu son ennemi, disant "Je t'ai vaincu..." n'a strictement aucun sens.

     

      *Note: Quand je dis "une impression paisible" chez le lecteur, ça ne veut pas dire un happy-end -ça, vous le décidez tous seuls comme des grands ^^- mais c'est faire comprendre au lecteur à travers l'histoire qu'elle est bel et bien terminée. Enfin, normalement, si vous avez respecté tous mes conseils, vous n'aurez aucun problème.

     

    III. Un interdit

      Un type de fin est proscrit: le yume ochi. Autrement dit, c'est lorsque le héros se réveille et se rend compte que tout cela n'était qu'un rêve.
    Pourquoi? Eh bien tout simplement parce que ça veut dire que vous avez menti sur toute la ligne. Le lecteur se sentira trahi et tout ce qu'il retiendra de votre travail, c'est d'avoir perdu son temps.

    Un autre type de fin est à éviter, le deus ex machina, c'est-à-dire lorsqu'un événement plus qu'improbable, sans aucun lien ni logique avec le reste de l'histoire, vient régler tous les problèmes de votre héros au dernier moment. Cela permet à l'auteur d'obtenir une fin heureuse en empruntant le chemin de la facilité, mais laisse évidemment le lecteur sur sur sa faim: l'histoire qu'il a suivi avec passion se retrouve résolue d'un coup de baguette magique, c'est sans aucun intérêt et très frustrant! On est alors loin d'un grand final, devant une fin si bâclée.

     

     

    Voilà, merci d'avoir lu ce tuto et faites nous de belles fins, avec tout ça! ;)

    ~by ChibiDevil~


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  • Et voici le 18e Concours de Dessin!

     

    Thème: Les souvenirs

    Explication: Vous devrez représenter un souvenir (inventé ou vécu). Une scène marquante et significative, et faire en sorte que l'on comprenne bien ce qu'il se passe dans les grandes lignes. Mais attention! On doit voir que cette scène est un souvenir (par des effets comme du flou ou une mise en scène du dessin comme une photo, ou par rapport aux couleurs: noir et blanc, sépia, etc...).

    Technique: Libre! Sur papier, en peinture, ou à l'ordi..!

     

    Attention, comme d'habitude, pas de décalcage, copiage, collage, fanart...

    Note: n'écrivez pas votre pseudo sur votre dessin, ceux-ci devant être anonymes devant le jury. Mais pas d'inquiétude, votre pseudo sera stipulé lors du classement!

     

     

     

    Chaque participant pourra également mettre ses dessins dans la galerie du blog.


    Pour participer, envoyez votre dessin l'adresse email dra.w@live.fr!

    Vous pouvez envoyer votre dessin du 1er au 30 Décembre 2013.

     

    Si vous avez un doute ou une question, postez un commentaire, nous y répondrons!

    Bonne chance à tous!


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  • Pas à pas: La réalisation d'une planche

    avec la planche 5 de Kootenay, un projet de bande dessinée réalisé par ellia

     

    Introduction

       Bonjour. Aujourd'hui je vais vous présenter ma manière de réaliser une planche. Cette manière n'est pas exhaustive et cet article présente mon avancée, étape par étape, avec les problèmes que j'ai rencontrés et les solutions que j'ai pu trouver. Il vous présente les difficultés auxquelles j'ai été confrontées depuis l'ébauche jusqu'à l'aboutissement d'une planche.

     

    Kootenay : Pour situer un peu le contexte de la réalisation de la planche, je vais vous présenter le projet en deux mots. Il s'agit d'un one-shot (histoire courte en un chapitre) d'une quizaine de planches tout au plus, relatant la rencontre entre Gabriel et Sophie, au Canada. La mère de Gabriel était indienne, ce qui explique en partie les plumes. Sophie est française.

     

    La planche : À la planche numéro quatre, Sophie descend du bus et Gabriel vient à sa rencontre alors qu'elle s'apprête à lui téléphoner. La planche cinq s’inscrit dont logiquement dans la continuité de cette action ; à savoir qu'ils rentrent dans le bar-café où Gabriel attendait Sophie pour patienter jusqu'à ce que la neige cesse de tomber.

     

    Voilà! Vous pouvez maintenant vous lancer dans les différentes étapes de création de cette planche de bande dessinée!


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