Et voici le 20e Concours de Dessin!

 

Thème: Objets & accessoires

Explication: Vous devrez dessiner plusieurs objets et accessoires (plusieurs et pas qu'un seul), représentés soit sur un personnage, soit dans une pièce... Utilisez votre  imagination pour les mettre en scène! ;)

Technique: Libre! Sur papier, en peinture, ou à l'ordi..!

 

Attention, comme d'habitude, pas de décalcage, copiage, collage, fanart...

Note: n'écrivez pas votre pseudo sur votre dessin, ceux-ci devant être anonymes devant le jury. Mais pas d'inquiétude, votre pseudo sera stipulé lors du classement!

Chaque participant pourra également mettre ses dessins dans la galerie du blog.

Pour participer, envoyez votre dessin à l'adresse email dra.w@live.fr!

Vous pouvez envoyer votre dessin du 1er au 28 Février 2014.

 

Si vous avez un doute ou une question, postez un commentaire, nous y répondrons!

Bonne chance à tous!

 

[Concours annulé]

Nous n'avons reçu qu'un dessin pour ce concours, cela pouvant s'expliquer par le sujet mais aussi parce que les participants n'avaient que peu de temps pour créer leur oeuvre. Nous remercions tout de même Wafa qui a réalisée un joli dessin pour notre concours:

(Bon ceci dit c'est un dessin en partie copié, ce qui est strictement interdit. Si le concours avait eu lieu, il aurait été disqualifié.)

 

Encore merci à Wafa et à ceux qui ont essayé de réaliser un dessin à temps!

A bientôt pour un nouveau concours de dessin!

Voici donc les dessins du concours de janvier 2014!

Le thème était "Dessine-moi un mouton"!

 

Merci à tous pour votre participation! :D Nous vous laissons découvrir le classement de cette édition...

 

(Cliquez sur les dessins pour les agrandir)

 

En première place, Elyon avec 8.5/10 points

 

En seconde position, Cami-chan avec 8.4/10 points

 

En troisième, Pineapple avec 8.3/10 points

 

En quatrième, Shesteur avec 7.3/10 points

 

En cinquième ex aequo, Eileen

 

Et Ely avec 6.9/10 points

 

En sixième, Lilou-breizh avec 6.8/10 points

 

En septième, Maxime avec 5.9/10 points

 

En huitième, Angelique avec 5.5/10 points

En neuvième, Lolobild avec 4.3/10 points

Et en dixième et dernière position, Clara avec 3.8/10 points

 

 

Merci à tous et à bientôt pour un nouveau Concours de Dessin!

 En complément de la partie III du tutoriel sur la perspective à un point de fuite, voici un tutoriel un peu plus détaillé.

 

En premier lieu, nous allons revenir sur quelques définitions qui sont peut-être étrangères à certains. Les autres sont déjà suffisamment détaillées dans le tutoriel d'origine (point de fuite, ligne d'horizon...)

 

1. La ligne de terre

Étant donné un personnage, le spectateur, placé face à un cadre vertical. La ligne de terre est le contact entre  le cadre et le sol.

En dessin, elle est plus souvent fictive et ne sert que pour appréhender la distance entre le spectateur et l'objet à dessiner situé derrière la ligne de terre.

 

 

2. Le terrain perspectif

Le terrain perspectif est le plan situé entre la ligne de terre et la ligne d'horizon (non représentée ci-dessus). Il correspond donc au plan dans lequel est comprise la droite orange.

Ces deux notions sont importantes pour les applications à venir.

La première est assez simple, et consiste à faire entrer dans le terrain perspectif un bête carré, dont un des cotés est placé sur la ligne de terre.

Usuellement, on découpe en deux parties la feuille. La première partie, en haut, correspond au terrain perspectif, compris entre la ligne d'horizon et la ligne de terre. La deuxième partie est un plan fictif, qui correspond à l'objet vu du dessus, comme si le spectateur, plutôt que d'être placé en face de lui, le regardait depuis le ciel.

Vu du ciel, le carré a un bord sur la ligne de terre 2, qui correspond à la ligne de terre 1 vue du dessus également.

 

Pour dessiner ce carré EFGH en perspective, dans le terrain perspectif, il va falloir le déformer. Ce ne sera plus un carré au sens géométrique.

La première étape consiste à projeter tous les sommets du carré, E, F, G et H à la ligne de terre. Comme les sommets sont alignés, il n'y a que deux intersections entre la ligne de terre et les lignes qui seront dites "fuyantes". L'application suivante présentera un cas plus complexes où les cinq sommets se projetterons en des points distincts sur la ligne de terre.

 Les deux points ainsi obtenues, N et O sur la figure suivante, sont le départ des lignes fuyantes, c'est à dire des lignes qui, parallèles dans la réalité, se rejoignent au point de fuit (PDF) en dessin.

Si on fait correspondre le plan "vu du dessus" avec le terrain perspectif, on se rend compte que les deux lignes pleines et les lignes pointillées sont les mêmes, mais dessinées vu du dessus (pointillées) et en perspective (pleines).

On a alors N et O, les deux points qui marquent l'intersection entre la ligne de terre "réelle" et des deux fuyantes, comme projection des points E et F dans le terrain perspectif.

À présent que sont tracés les projetés des points E et F, on désire obtenir ceux des points H et G. Il est à rappeler qu'en perspective, les droites horizontales (c'est à dire parallèles aux lignes d'horizon et de terre) restent horizontales. Le coté H'G' projeté de HG sera donc parallèle au coté NO, les points H' et G' situés tous les deux sur leur ligne de fuite respective. mais à quelle distance de NO placer le coté H'G'?

On peut vouloir le placer ici, mais le carré apparaît déformé :

 

 

Ou encore là, où il paraît déjà plus à sa place.

Comment savoir ?

 

L'astuce consiste en l'utilisation du "point angle" (voir dans le tutoriel). Le point d'angle B ayant été choisi, on pourra construire sans se tromper le deuxième coté du carré.

On commence par reporter la distance à la ligne de terre 2 de tous les points du carré sur cette ligne de terre, comme montré ci-dessous. E et F étant situé sur la ligne de terre, la distance est de 0. Pour G et H, on trace un arc de cercle de centre "l'intersection de la perpendiculaire à la ligne de terre 2 passant par G (respectivement H) avec la ligne de terre". C'est une formulation assez pompeuse mais en pratique assez simple. ici, les deux points considérés sont E et F eux-même de par la configuration du carré.

On projette les points obtenus (P pour H et E pour G) sur la véritable ligne de terre. Ils y forment les points N (renommé E' pour plus de lisibilité) et O. On trace ensuite les fuyantes vers le point angle B passant par O et E'. Elles tracent les diagonales de carrés de taille égale à EFGH. On remarque alors que l'intersection de la fuyante (E'B) avec la fuyante (F' PDF) est en réalité le point G' projection de G dans le terrain perspectif, et que l'intersection de (OB) avec (E' PDF) donne le point H'.

 On obtient donc notre joli carré en perspective.

 On procèdera de la même manière pour obtenir les autres carrés. Plus on en fait, et plus ils deviennent aisés à construire. En effet, la construction du deuxième carré fait apparaître de nouvelles fuyantes vers PDF et B, et leurs intersections forment les points des carrés d'un carrelage.

 

 

La deuxième application est un poil plus compliquée. il s'agit ici de construire un pentagone régulier incliné GHIJK dans le terrain perspectif. Le voici vu du dessus (A=PDF et B le point angle)

On procède de la même manière que précédemment pour construire les points Gt Ht It Jt Kt projetés de G, H, I, J et K sur la ligne de terre 2 et Gt' Ht' It' Jt' Kt' projetés de G, H, I, J et K sur la ligne de terre 1.

 

On trace ensuite les arcs de cercles de centre Xt (avec X correspondant à G, H, I, J ou K) et de rayon [Xt X]. On obtient les point L, M, N, O et P, que l'on projette sur la ligne de terre 1. On obtient L', M', N', O' et P' qu'on relie par des lignes fuyantes à B.

L'étape suivante est un peu délicate, il faut que les traits soient restés propres. En effet, on doit faire correspondre les fuyantes vers B avec les bonnes fuyantes vers A. Un exemple ici avec J. L'arc de cercle partant de J donne M. Il faut donc relier la fuyante (JA) avec la fuyante (MB) et pas une autre. On procède ainsi avec tous les points. On peut alors tracer le bon polynôme dans le terrain perspectif G'H'I'J'K'...

 

 ... et recommencer...

... encore et encore.

 

Fin de ce complément ! Tout cela est bien trivial n'est-ce pas ? Ceux qui regrettent d'avoir dormi en maths lèvent la main ! Tout cela n'est que de la géométrie d'un niveau fin collège-début lycée, c'est juste le vocabulaire qui change un peu. Amusez-vous bien !

 

~ellia

L'objectif

Dans ce léger tutoriel je vais vous apprendre à donner un objectif à votre héros, qui une fois atteint signale la fin de l’histoire.

Une histoire sans objectif

Tout d’abord mettez vous en tête que l’objectif n’est pas obligatoire. Certaines histoires fonctionnent sans objectif comme Harry Potter. Son but n’est pas de devenir le meilleur sorcier de tout les temps, ni de sauver le monde, il n’a aucun objectif ! Tout ce qu’il veut c’est vivre sa vie sans être embêté par l’homme au pseudo très connu de Vous-Savez-Qui. Malgré cette absence d’objectif, bien entendu son objectif est de survivre mais il est commun à tout type de personnage principal, Harry Potter est devenu un phénomène !


Bien entendu pour rendre une histoire attrayante sans avoir donné un objectif au personnage principal, il faut que vous ayez une idée claire du déroulement de l’histoire avec des évènements intéressants (qui seront en mesure de donner un objectif au personnage principal).

 

Un objectif cohérent

Maintenant rentrons dans le vif du sujet.

Dans un grand nombre d’histoire on remarque que l’objectif du personnage principal est son rêve.

Du classique mais avec ça on peut avoir des objectifs infini ! A vous de ne pas tomber dans des trucs banals comme je cite « Devenir le plus grand Maître Pokémon ! », qui peut être modifié pour devenir « Le plus fort du monde ! ». En voyant cela les lecteurs vont aussitôt refermer le livre, le jeter pour certains (ce qui serait dommage car ils pourraient se faire rembourser) et aller faire un blog exprès pour votre histoire et ainsi déverser tout leur venin.

Mais vous pouvez le faire si vous le voulez mais dites-vous que vous allez donner une mauvaise image à votre histoire et qu’il ne restera que quelques lecteurs pour vous suivre. Si vous suivez cette voie là, alors vous vous devez d’avoir un scénario en béton voir même en acier ! Ou plutôt en Orichalque !


A vous de trouver quelque chose d’original qui correspond à la personnalité de votre personnage sinon ce n’est pas cohérent !

Mauvais Exemple : Un personnage qui déteste la compagnie les autres personnes et son rêve est d’être dans une bande pour s’éclater… Problème vous ne pensez pas ?

Bon Exemple : Un personnage qui déteste la compagnie des autres personnes et son rêve est d’aller sur une île déserte. Un peu tiré par les cheveux mais c’est déjà plus cohérent non ?
Les rêves dans notre réalité sont infinis, donc dans la fiction aussi ! Alors lâchez-vous ! Mais n’oubliez pas de rester cohérents.

 

Pour plus d'intérêt, comme nous l'a fait remarquer un visiteur dans les commentaires, il est bon que l'objectif du héros soit difficile à atteindre pour lui, à cause de facteurs externes (qui formeront les différentes péripéties) mais aussi à cause de facteurs internes (par exemple, un héros timide qui rêve de pouvoir déclarer sa flamme à l'élue de son cœur).

 

Interactions avec d'autres personnages
 
Ensuite si vous ne voulez pas donner d’objectif à votre personnage principal vous pouvez faire en sorte que ça soit un personnage qui lui donne cette motivation. Pas mal d’histoires utilisent ce principe comme To aru Majustsu No Index; le personnage principal n’a pas d’objectifs définis mais il en aura un après avoir rencontré Index (c’est vraiment un anime à voir en passant). Bien entendu il faut que cela reste cohérent. N’allait pas mettre un personnage qui veut quelque chose et que le personnage principal déteste. A vous d’arranger la chose pour que ça soit crédible.
 
Pour finir le principe de double objectif (j’appelle ça comme ça vous allez voir pourquoi^^). Deux personnages, deux objectifs, une rencontre et BOUM ! Nos deux protagonistes ont un objectif pour pouvoir arriver à leur véritable objectif. Je m’explique en prenant un exemple assez connu, Toradora. Les deux personnages sont amoureux du meilleur ami de l’autre, ils découvrent les sentiments de l’autre et décident de s’aider mutuellement.
 Ce style d’objectif n’est pas très commun mais il peut être intéressant à développer.
 

 

Voilà voilà ^^ C’est difficile d’expliquer comment donner un objectif au personnage principal car il y en a de toutes sortes. Retenez juste qu’il faut que ça soit cohérent avec le protagoniste principal, la situation. Je vous souhaite bon courage dans la recherche d’objectif (ou pas comme ce n’est pas obligatoire ^^).

Tuto by sebast20, mise en page d'Ellia.

 Débuter la planche

 Le cadre

 

L'ébauche étant prête (ou presque, elle subira au fur et à mesure du travail quelques petites modifications) je m'attaque maintenant à la planche réelle. Comme je l'ai dit plus haut, je travaille sur du A3, un grand forma, qui me permet de grandes cases un pas mal de détail. C'est parfois même un peu trop grand, mais c'est à vous de voir sur quel forma vous êtes le plus à l'aise. Les calculs (faciles, ils ne demandent pas d'avoir fait une spé math mais de savoir diviser par trois) seront donc expliqués pour ce format.

 

Dans les BD et dans les mangas, après impression, la planche est toujours cernée d'un cadre blanc. Il donne un effet plus fini, propre et clair à l'ensemble. Le papier spécial pour la BD ou la manga, qu'on trouve dans le commerce, comprend ce cadre, mais d'autres marges encore et une numérotation. Mes planches n'étant pas destinées à être publiées, je me contente d'un papier blanc sur lequel je vais reproduire un simple cadre.

Note : Sachez cependant que si vous voulez proposer vos planches à une maison d'édition il vaut mieux utiliser un papier spécialisé, parce que l'impression nécessite de se baser sur des repères précis notés sur ce papier.

 

Le cadre correspond en fait à une réduction de l'espace de travail. Il doit conserver les proportions du forma A3 (ou A4 ou autre...). C'est à dire que si votre feuille correspond au rectangle blanc ci-dessous et votre espace de travail à la partie délimitée par le cadre bleu, ici, il y a un problème de proportion. Vous devez conserver le rapport entre les longueurs, sauf effet voulu de votre part.

Pour ce faire, il va falloir utiliser la diagonale de votre feuille. Je commence par les tracer au crayon gris.

Puis je trace la première marge. Ce que je souhaite, c'est avoir un marge en hauteur de deux centimètres. Je trace donc au crayon bleu (un critérium dont les mines ont été trouvées dans un magasin d'art spécialisé) mes deux marges à 2 cm du bord.

Pour tracer les marges verticales qui conserveront les proportions, je repars donc de la diagonale. A l'intersection de la marge et de la diagonale se trouve le point par lequel il faudra faire passer la marge verticale pour garder les proportions. Les matheux s'en feront la démonstration par Thalès si cela les amuse, les autres peuvent accepter cela comme un fait. On trace donc les marges ici indiquées vertes, je les trace en bleu dans la réalité, un crayon gris peu suffire (en fait, le crayon bleu est beaucoup plus dur à gommer que le crayon gris. C'est pourquoi je m'en sers pour tracer le contour des cases, puisque lors de la réalisation du crayonné, de nombreux coups de gomme sont donnés à tort et à travers et risqueraient d'effacer totalement les cadres).

J'ai donc à présent mon cadre. J'avais un forma A3, c'est à dire un 29,7x42 cm. Par la réduction, j'ai enlevé en hauteur deux fois 2 cm (en haut et en bas) et en largueur environ deux fois 1,4 cm. Je me retrouve donc avec une zone de travail de 26,9x38 cm, dans laquelle je vais pouvoir placer les cases.

 

Pour apprendre à tracer les cases, rendez-vous au sommaire!